ARTHUR RIMBAUD, dites-moi à quelle heure je dois être transporté à bord
Gérald Stehr

D’après la correspondance de Rimbaud

« Si j’avais le moyen de voyager, sans être forcé de séjourner pour travailler et gagner l’existence, on ne me verrait pas deux mois à la même place. Le monde est très grand, et plein de contrées magnifiques que l’existence de mille hommes ne suffirait pas à visiter.
Mais d’un autre côté, je ne voudrais pas vagabonder dans la misère, je voudrais avoir quelques milliers de francs de rentes, et pouvoir passer l’année dans deux ou trois contrées différentes, en vivant modestement, et en faisant quelques petits trafics pour payer mes frais.
Mais pour vivre toujours au même lieu, je trouverai toujours cela très malheureux. »

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