Programme

L’art du trait et des mots dans la BD, avec Rodrigo Elgueta et Thomas Dassance

Rodrigo Elgueta dessinateur de bandes dessinées chilien et Thomas Dassance, traducteur et éditeur, racontent les coulisses captivantes de l’univers de la bande dessinée. À la suite de cette rencontre, Rodrigo Elgueta réalise en direct les premières planches d’une bande dessinée, sur le mur de verre du hall de la Médiathèque.

La poule égorgée d’Horacio Quiroga, souviens-toi de Juan Rulfo, Pareil à la nuit d’Alejo Carpentier

Une poule égorgée dont le sang fascine des enfants malades va générer un drame familial.

Deux amis se souviennent de leur camarade de classe, revenu plein de haine au village natal après avoir été rejeté et marginalisé pendant son enfance.

Un homme incarné par un soldat est sur le point de s’embarquer pour une aventure guerrière, située à trois époques différentes.

Ce que Frida m’a donné, avec Rosa Maria Unda Souki

Rosa Maria Unda Souki est née en 1977 à Caracas. Artiste peintre, elle expose à Paris, Madrid, Londres, New York, Séoul ou São Paulo.  Dans « Ce que Frida m’a donné » Rosa Maria fait le récit de son arrivée à Paris dans l’attente d’inaugurer sa prochaine exposition composée d’une cinquantaine de toiles inspirées par la vie, l’œuvre et la maison de Frida Kahlo, qui depuis toujours la fascine.

Au fond de la cour d’Andrea Maturana

À l’occasion des quatre-vingt-dix ans de sa grand-mère, Nadia retrouve sa famille au Chili après des années d’absence. Mais au fond de la cour, surgissent des souvenirs enfouis, des émotions refoulées qui vont bouleverser la réunion familiale.

Lointain d’Eduardo Halfon

À l’université Francisco Marroquin de Guatemala, Eduardo, professeur de littérature, s’efforce d’enseigner à ses élèves Joyce, Poe, Maupassant, Hemingway.  Il insiste sur l’importance d’apprendre « à lire au-delà des mots ». Cependant, il constate avec déception que plusieurs de ses élèves sont à moitié endormis ou occupés à faire de petits dessins. Et comme chaque année, Eduardo se demande si son métier en vaut vraiment la peine. Quand soudainement « une petite étoile fugace » surgit.

L’héritage de Frida Kahlo, avec Jean-Philippe Mercé

On ne présente plus Frida Kahlo. Du moins, si son œuvre n’est pas encore connue de tous – bien qu’aujourd’hui régulièrement exposée et étudiée – ses autoportraits sont eux immédiatement identifiés par le grand public. Cette reconnaissance populaire est le fruit d’une diffusion massive et continue de l’image de l’artiste mexicaine, produisant un véritable phénomène iconologique : Frida est devenue une icône.

Observons les objets de la pop’culture qui ont construit progressivement cette Frida-mania, multipliant jusqu’à l’épuisement l’image de l’artiste, lorsqu’elle se pose sur tous les supports commercialisables possibles.

Frida Khalo, je me peins parce que je suis seule

Frida Kahlo (1907-1954) commence à peindre à l’âge de 19 ans, à Mexico, un an après ce terrible accident de bus entré en collision avec un tramway. Toute sa vie sera désormais un calvaire de souffrances, d’opérations, de greffes chirurgicales, de corsets de plâtre et de bandelettes l’emprisonnant. Avant de devoir s’aliter complètement. Mais toujours un pinceau à la main ! Et une volonté inébranlable de s’exprimer, de vivre, d’aimer et d’être aimée.