Esplanade du Casino

La poule égorgée d’Horacio Quiroga, souviens-toi de Juan Rulfo, Pareil à la nuit d’Alejo Carpentier

Une poule égorgée dont le sang fascine des enfants malades va générer un drame familial.

Deux amis se souviennent de leur camarade de classe, revenu plein de haine au village natal après avoir été rejeté et marginalisé pendant son enfance.

Un homme incarné par un soldat est sur le point de s’embarquer pour une aventure guerrière, située à trois époques différentes.

Ce que Frida m’a donné, avec Rosa Maria Unda Souki

Rosa Maria Unda Souki est née en 1977 à Caracas. Artiste peintre, elle expose à Paris, Madrid, Londres, New York, Séoul ou São Paulo.  Dans « Ce que Frida m’a donné » Rosa Maria fait le récit de son arrivée à Paris dans l’attente d’inaugurer sa prochaine exposition composée d’une cinquantaine de toiles inspirées par la vie, l’œuvre et la maison de Frida Kahlo, qui depuis toujours la fascine.

Au fond de la cour d’Andrea Maturana

À l’occasion des quatre-vingt-dix ans de sa grand-mère, Nadia retrouve sa famille au Chili après des années d’absence. Mais au fond de la cour, surgissent des souvenirs enfouis, des émotions refoulées qui vont bouleverser la réunion familiale.

Lointain d’Eduardo Halfon

À l’université Francisco Marroquin de Guatemala, Eduardo, professeur de littérature, s’efforce d’enseigner à ses élèves Joyce, Poe, Maupassant, Hemingway.  Il insiste sur l’importance d’apprendre « à lire au-delà des mots ». Cependant, il constate avec déception que plusieurs de ses élèves sont à moitié endormis ou occupés à faire de petits dessins. Et comme chaque année, Eduardo se demande si son métier en vaut vraiment la peine. Quand soudainement « une petite étoile fugace » surgit.

Guyanes, avec Jean-Paul Delfino

Jean-Paul Delfino est romancier et scénariste. Auteur d’une vingtaine de romans, dont de nombreuses sagas situées au Brésil, il nous entraine à travers le destin de trois personnages en Guyane, parcelle de France aux lisières de l’Amazonie, pour son dernier roman.

Les roses d’Atacama, Les amants, Compa, Sur les traces de Fitzcarraldo de Luis Sepúlveda

Ces quatre nouvelles du recueil « Les Roses d’Atacama » de Luis Sepúlveda rendent hommage aux héros du quotidien. Luis Sepúlveda dessine les portraits de personnes souvent anonymes qui ont croisé son chemin ou dont il a entendu l’histoire. Comme une suite de souvenirs animée d’un désir de justice et de préservation de l’environnement, Luis Sepúlveda en humaniste et militant fait acte de mémoire et de devoir d’histoire.

VOISINS ANIMAUX (WALDEN) de HENRY DAVID THOREAU

En 1845, âgé de 27 ans, Henry David Thoreau séjourne en solitaire au bord de l’étang de Walden dans le Massachusetts. Préférant la compagnie de ceux qu’il nomme ses « voisins » à celle de ses concitoyens. Il consacre un temps infini à leur observation sur le terrain. Huard, marmotte, écureuil, fourmis, perdrix, chouette laponne, renard, lièvre…n’ont plus de secret pour le naturaliste amateur. En véritable précurseur, il livre une réflexion profonde sur nos rapports aux animaux. Il en résulte une œuvre majeure : Walden ou la Vie dans les bois.

LE MONOLOGUE DE LA LOUVE, avec Gilles Leroy

Gilles Leroy, Prix Goncourt 2007, pour Alabama Song, est également l’auteur de L’amant russe, Le fils errant ou encore Requiem pour La jeune amie. Avec le monologue de la Louve, il ressuscite la voix d’Hécube, la reine de Troie. Selon une légende, après la destruction de sa cité et le massacre de ses enfants, cette héroïne aurait préféré devenir louve plutôt que d’être réduite en esclavage par Ulysse.

L’HOMME CET ANIMAL SOCIAL, avec Evelyne Heyer

Evelyne Heyer, Professeure d’Anthropologie génétique au Muséum national d’Histoire naturelle, part d’un constat simple : comme beaucoup de mammifères – à commencer par la plupart des primates – nous vivons dans des groupes d’individus avec lesquels nous interagissons constamment. Mais, dit-elle, la socialité humaine est particulière en ce qu’elle permet la coopération à grande échelle. C’est ce qui fait de nous des êtres « hypersociaux ». Pour mieux comprendre l’origine de cette extraordinaire coopération, l’anthropologue nous invite à replonger dans l’évolution de notre espèce.

JEAN DE LA FONTAINE SUR LES PAS DU RENARD

Les premiers personnages des fables de La Fontaine sont des insectes : la cigale et la fourmi. Mais dès le poème suivant, on découvre le vrai héros de son bestiaire : le renard. Omniprésent dans les fables, cet animal complexe n’a pourtant pas toujours le beau rôle. Et d’ailleurs, qu’est-ce que le beau rôle ? Celui du trompeur victorieux ? Celui de la bête blessée qui suscite notre compassion ? Ou peut-être mieux encore : celui d’un personnage ambigu, où se reflètent certains traits de l’auteur lui-même.